Chez Mercedes, le coupé est une longue tradition. Mais dans ce domaine, la marque à l'Étoile ne fait rien comme les autres. Et si elle privilégie sans complexes le confort à la sportivité, la Classe E Coupé n'en possède pas moins une homogénéité qui force l'admiration.
Après la refonte de la berline de Classe E, Mercedes-Benz poursuit sur sa lancée en procédant à un restylage des modèles Coupé Chez nous, on adopte le look nettement plus sportif, typé AMG.
La sonorité de ce coupé E500 ferait presque illusion par rapport à un « big block » yankee, la brutalité en moins évidemment. Mercedes a soigné les vocalises du haut de gamme du coupé Classe E… On ne le présente plus le remplaçant du CLK, renommé d’après la routière pour mettre en évidence sa montée en gamme. Que l’on ne s’y trompe pas, il repose bien sur une plate-forme de Classe C malgré ses traits ouvertement repris à la Classe E.
Tout démarrage sur chaussée un tant soit peu grasse se solde par l’affolement du voyant d’antipatinage, heureusement là pour juguler les sautes d’humeur du train arrière. 388 ch à 6000 trs/mn, 530 Nm dès 2800 trs, le bloc brille par sa disponibilité. Compte tours sous les yeux, ça grimpe de manière linéaire jusqu’au rupteur dans un gargoulllis fort sympathique.
Le V8 vous propulse avec bienveillance vers les hautes sphères de la délinquance routière… Les 5,2 s pour atteindre 100 km/h, on peine à les évaluer. Même au dessus de 4500, il reprend sans coup férir dans un silence de cathédrale. Touche « Sport » activée, on réveille son côté obscur : réponse immédiate à l’accélération et montées en régime encore plus vertigineuses. Et toujours cette voix…