Dernier cabriolet Peugeot élaboré par Pininfarina, la 306 se démarque par sa grande élégance.   Toujours inspirés par la 205, les décideurs de Peugeot imaginent une version découvrable à leur nouvelle compacte, qui sera, elle aussi, développée, dessinée et fabriquée par Pininfarina à Grugliasco. Mais pour elle, les Italiens ont plus de latitude de mouvement, de sorte qu’ils peuvent étirer la carrosserie et lui offrir une face arrière totalement spécifique. Ceci leur permet d’intégrer totalement la capote, afin d’obtenir un profil parfaitement pur, d’autant qu’il n’y a pas d’arceau de sécurité. Ce dernier point oblige à renforcer largement la caisse, qui s’alourdit de 130 kg face à la version à trois portes.   Grâce au moteur très souple, une boîte douce à manier et une direction assistée très bien calibrée, l’auto se révèle agréable à mener en ville comme sur route. Là, le 2,0 l relativement coupleux permet des reprises des plus convenables, En bon bloc français. Côté châssis, si la 306 fermée constitue une des références absolues des compactes de cette époque, La Peugeot conserve un bon équilibre dynamique ainsi qu’un amortissement excellent, mais on ne la sent pas virer d’un bloc comme la XSi qui utilise le même moteur. Mieux vaut profiter de son confort en adoptant une conduite tranquille et finalement très agréable, malgré les remous d’air un peu gênants sans le saute-vent, disponible ici livrée avec l'auto. Notons que cette 306 accueille dans des conditions acceptables des passagers arrière et profite d’un coffre digne de ce nom. Enfin, la consommation est dans la norme : environ 8.5 l/100 km en moyenne.